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Le blog : les coulisses de l’atelier

De la soudure, des inventions, des cadres et des composants.


Rencontre avec David Rouméas, fondateur d'Effigear

Rencontre avec David Rouméas, fondateur d'Effigear

À l'occasion de la livraison du Victoire n°536, équipé d'une boîte de vitesse Mimic, nous avons organisé un événement en partenariat avec Effigear. Nous en avons profité pour poser quelques questions à David Rouméas, fondateur et directeur technique de l'entreprise.

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Nous organisons régulièrement des soirées à thème à notre boutique Cartel Cycles et Café. Présentation de vélo originaux, publication de livres ou de magazines, rencontre avec des personnalités du cycle, nous rassemblons autour de notre passion du vélo artisanal.

C'était l'occasion de recevoir l'équipe d'Effigear dans un cadre chaleureux pour en apprendre plus sur la Mimic.

Peux-tu nous dire quelques mots sur l’histoire d’Effigear ?

À l'origine, c'est un ingénieur, Guy Cavalerie, qui a eu l'idée de remplacer son dérailleur par une boîte de vitesse en 2003 et de la concevoir lui-même ! En parallèle de son activité professionnelle, il crée et teste plusieurs prototypes dans son garage. Le tout premier brevet de la boîte Effigear n'est déposé qu'en 2007.

En 2008, je le rejoins dans son aventure et on élabore une boîte à trois axes qui deviendra l'Originale et que l'on intègre à nos propres cadres. En 2012, on dépose officiellement les marques Cavaleries Bikes (VTT) et Effigear (solutions de transmission) et on livre notre premier VTT Cavalerie avec boîte Effigear l'année suivante.

En 2020, Vincent Lecornu rejoint l'aventure. La même année, on signe un partenariat avec Valeo pour développer et vendre un système de moteur électrique qui intègre une boîte de vitesses. Ce sera le Cyclee, actuellement commercialisé. En parallèle, on développe notre nouvelle boîte à deux axes, la Mimic qu'on présente en 2021. Elle est plus légère, plus compacte et dans un format de fixation au cadre commun aux autres fabricants de boîtes.

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Quelles différences principales entre une boîte de vitesse et un système avec dérailleur ?

Avec une boîte de vitesses le changement des vitesses est instantané et possible même en charge ou l'arrêt. Il n'y a plus de pignons qui craque ou de vitesse qui saute. Une boîte garde la même efficacité dans le temps, qu'elle soit utilisée par temps secs, dans la pluie, la boue ou la poussière. Nos boîtes Effigear sont garanties cinq ans et on a l'habitude de dire qu'elles ont la même durée de vie que le vélo !

De plus, l'entretien est quasiment réduit à zéro : il suffit de faire une vidange de quelques centilitres une fois par an environ. Le coût d'usage est sept fois inférieur à celui d'un système classique avec dérailleur.

Quelles sont les caractéristiques techniques de la boîte Mimic (poids, développement, nombre de vitesses) ?

La Mimic est une boîte 9 vitesses équivalent 1x11 ou 1x12 avec une plage de développement de 470 % (équivalent à une cassette 10-47). Elle ne pèse que 2 kg, soit à peine plus qu'un système dérailleur complet avec sa cassette.

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Quelles sont les utilisations principales (VTT, Gravel, …) ?

La Mimic s'accorde parfaitement à des usages VTT, gravel ou vélos de voyage. Elle peut être couplée à un moteur électrique dans le moyeu arrière et proposer une solution électrique légère et performante. Elle peut également être montée sur des vélos cargos légers qui n'ont pas besoin d'assistance électrique. 

D’un point de vue sensations, à quoi s’attendre avec une Mimic pour un cycliste habitué aux dérailleurs ?

Utiliser une boîte de vitesses, c'est retrouver le plaisir de rouler et seulement de rouler ! Il n'y a plus de prise de tête avec les pignons, les plateaux, garder la chaîne en ligne… le passage est fluide, sans à-coups et instantané !

En VTT, la meilleure répartition des masses améliore l’efficacité de la suspension arrière qui adhère mieux au sol dans les parties sinueuses ou avec des racines par exemple. En pratique gravel ou vélotaf, cette architecture réduit les masses non-suspendues et le vélo est plus stable.

Et bien sûr : on ne déraille plus et on ne sait ne se salit plus les mains avec du cambouis !

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A l'image du Victoire n°536, vous pouvez désormais commander votre Victoire avec une transmission 100% fabriquée à seulement 150km de chez nous ! N'hésitez pas à nous contacter si vous désirez plus d'informations sur la réalisation d'un vélo à boite de vitesses Effigear.


Les inserts de porte-bidons Victoire

Les inserts de porte-bidons Victoire

Chez Victoire, nous utilisons depuis plusieurs années nos propres inserts de porte-bidons. Ils sont usinés dans des barres d'acier inoxydable par l'un de nos partenaires historiques situé dans le Puy-De-Dôme, qui usinait autrefois nos moyeux de pignons fixes. Conçus selon notre cahier des charges, ils répondent aux exigences de qualité souhaitées pour la fabrication de nos vélos Victoire.

Afin de pouvoir réaliser une production conséquente, et donc aboutir à un tarif concurrentiel vis à vis de l'Asie pour une qualité produit supérieure, nous avons choisi de les vendre à nos confrères français.

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Ces inserts de porte-bidons sont en inox. Cela permet d'avoir une zone de contact avec les composants laissée non peinte, permettant d'éviter d'abimer la peinture lors du serrage et de ne pas avoir de départs de rouille.

Nous les avons conçus avec une surface de contact très large, afin d'avoir une répartition du brasage uniforme et d'augmenter au maximum la surface de contact avec le cadre. Les contraintes appliquées dans le tube sont ainsi réduites, ce qui s'avère particulièrement intéressant lorsque l'on travaille avec des tubes en acier haut de gamme d'épaisseur très fine, dans le cas par exemple du Victoire n°511.

Nos inserts sont également non débouchants, ce qui signifie qu'ils sont scellés en bout de pièce. Cela évite ainsi l'intrusion de liquide par le filetage des vis de fixation des porte-bidons.

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La longueur importante de nos inserts offre davantage de surface filetée, amenant un meilleur maintient. Nous utilisons fréquemment des vis ultra-légères en aluminium ou en titane, nous ne risquons ainsi pas d'endommager le filetage de celles-ci.

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La haute qualité de ces inserts et leurs avantages peut paraître comme un détail. Pourtant, sur certains projets Victoire, plus de 20 inserts sont brasés sur le cadre pour les différentes fixations, sacoches et composants venant avec le projet. Il s'agit donc d'un détail d'importance qui fait partie intégrante de la qualité finale de nos réalisations.


Les selles Reform

Les selles Reform

Reform est une marque canadienne basée à Vancouver. Elle propose depuis 2018 des selles sportives thermoformables innovantes en carbone, et désormais disponibles pour les vélos Victoire et Distance.

La particularité des selles Reform réside dans le fait qu'elles sont thermoformables : cela signifie que la structure en fibre de carbone qui constitue la selle peut-être déformée sous l'action de la chaleur. Ainsi, de la même manière qu'une selle en cuir se rôdera sur plusieurs centaines de kilomètres, les selles reform se forment à la morphologie du pilote, mais en une quinzaine de minutes.

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C'est pourquoi un port de charge est visible sous le bec de selle. Une fois branché sur secteur grâce à l'adaptateur proposé par le fournisseur, la selle chauffe et se déforme en épousant votre morphologie.
Le chargeur peut être renvoyé après utilisation et entraîne un remboursement de 50 euros.

Pour le moulage de la selle, il est nécessaire de pédaler sur un home-trainer statique (qui permet de conserver une même position durant l'ensemble du processus) durant une quinzaine de minutes.

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Cette selle, en plus d'être une solution de choix quand il s'agit de confort sur le vélo, présente de nombreux avantages. D'une part, elle pèse moins de 200 grammes, un poids inférieur de moitié aux selles en cuir habituellement choisies pour leur confort. D'autre part, elle ne nécessite aucun entretien particulier et ne craint pas les intempéries. Enfin, elle permet à la communauté cycliste vegan de prétendre à une selle adaptée à leur morphologie, ce modèle n'étant pas en cuir.

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Les selles Reform sont disponible dès maintenant pour nos vélos Victoire et Distance. De même, nous proposons ce produit à la vente en tant que pièce détachée dans notre salle d’exposition, et pouvons même réaliser son moulage et son positionnement sur place !


La peinture chez Victoire

La peinture chez Victoire

Chez Victoire, nous sommes attachés à l'idée de pouvoir réaliser un projet de bout en bout. C'est la raison pour laquelle nous disposons de notre propre cabine de peinture, dans laquelle sont désormais peints tous les vélos Victoire disposant de notre nouvelle identité graphique.

Cela nous permet d'avoir une continuité dans le processus de réalisation mais également d'accompagner le client dans ses attentes jusqu'à l'aboutissement final du projet. Enfin, nous avons de ce fait la possibilité de produire des peintures selon la manière dont nous l'entendons, de choisir les meilleurs produits et de consacrer à ce travail le temps qui lui est nécessaire.

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Tout d'abord, fin 2018, Julien réalisa un stage de formation chez Coale Coatings, référence européenne en terme de peinture de vélos au terme duquel il réalisa la peinture du Victoire N°376. Suite à cela, Victoire réalisa un investissement important soutenu par la NEF, banque éthique finançant uniquement les projets bénéfiques au niveau social ou environnemental. C'est alors l'acquisition de notre outil de peinture. Enfin, le tout premier vélo peint dans cette cabine ne fut autre que notre vélo primé pour le Concours de Machines 2019.

Depuis lors, nous intégrons progressivement la peinture dans nos ateliers, parallèlement à une montée en puissance de notre production.

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Que ce soit pour un cadre, une fourche ou une potence, tous arrivent à l'étape de l'apprêt une fois que le travail de polissage des cordons et de traitement du cadre est complètement achevé, de manière à démarrer d'une base propre afin que le rendu final soit optimal.

Ici, Julien ponce l'apprêt appliqué sur le cadre dans le but d'obtenir une surface d'accroche pour recevoir les prochaines couches de peinture et de vernis.

La peinture se déroule sur de nombreuses étapes qui doivent être réalisées avec minutie. Voici le procédé général mis en place pour la réalisation d'une peinture Victoire :

  • Le cadre est tout d'abord dégraissé, puis poncé à la main pour réaliser une accroche mécanique pour la couche d’apprêt, puis est ensuite de nouveau dégraissé.
  • Application d’un apprêt époxy qui supprime le risque d’apparition de rouille.
  • Application d’un apprêt 2K garnissant pour homogénéiser l’état de surface.
  • Ponçage de l’apprêt pour obtenir une surface d’accroche parfaite pour l’application de la peinture.
  • Application des différentes couches de peintures et de masquages pour obtenir le rendu final.
  • Application d'une première couche de vernis protectrice.
  • Dépolissage de la couche de vernis pour réaliser l’accroche de la couche de vernis de protection.
  • Application de la couche de vernis de finition, brillante ou matte.
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Julien sélectionne ses peintures et réalise sa préparation de vernis en fonction du projet et de la finition souhaitée.

Un travail de masquage est ensuite réalisé pour couvrir les zones qui ne seront pas peintes sur le vélo : Plaque numérotée, inserts...

Cette étape permet également de d'obtenir les graphiques présents sur le rendu final.

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Le masquage, permettant de peindre ou de ne pas peindre une zone du cadre, sert aussi bien à préserver les zones non peintes du vélo qu'à réaliser les graphismes sur celui-ci.

Ici, Julien réalise des masquages vinyliques pour la réalisation des graphismes du Victoire N°465. Ceux-ci sont également imprimés et préparés dans notre atelier.

Viennent ensuite les différentes couches de peinture et vernis qui vont apporter le rendu désiré au vélo. Ces différentes passes sont rythmées par l'ajout ou le retrait des stickers pour faire apparaître les motifs désirés.

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Certaines réalisations sont plus complexes que d'autres. Par exemple, le Victoire N°455 de Marco aura demandé 8 couches de peinture afin d'arriver au résultat final.

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En plus du cadre, il est possible de mettre en peinture les garde-boue du vélo. Cela permet de les intégrer à l'ensemble et d'épurer la ligne visuelle de celui-ci.

Le Victoire N°217 de Claire est un bon exemple de tout ce qu'il est possible de faire en terme de finition. Ayant récemment été repeint dans nos locaux, il présente notamment un dégradé géométrique, deux teintes changeant avec la lumière, de nombreux petits détails graphiques et enfin plusieurs couches de peinture incolores chargées en paillettes.

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Sa peinture réagissant à la lumière, ses paillettes et son vernis brillant rendent la peinture du vélo de Claire résolument expressive et vivante.

Chaque cadre Victoire, en acier ou en inox, est fabriqué en utilisant exclusivement des zones de contacts en inox. Ainsi, pattes de cadres, inserts de porte-bidon, coupelles de renfort de douille de direction sont usinés en inox et brasés sur le cadre. Les surfaces de contact sont ensuite poncées et polies après le travail de peinture de manière à laisser la zone de contact nue, et ainsi de limiter le risque d’abimer la peinture lors du montage ou lors d’une chute, comme sur l’extérieur des pattes.

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Ici, les zones de contact sont nues afin de préserver la peinture du vélo, toujours dans le but de proposer des finitions durables dans le temps.

Nous sommes actuellement en train d’élaborer un catalogue de couleurs spécifiques, ainsi que différents schémas de peinture exclusifs, que nous vous dévoilerons petit à petit sur le site internet.
L’équipe Victoire vous offre également la possibilité de la surprise totale lors de la livraison de votre Victoire. Indiquez nous simplement trois mots pour décrire votre nouvelle peinture et nous vous réaliserons une peinture unique correspondant à la fois à vos attentes et à l’esprit Victoire.

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Photo par Nicolas Joly

La possibilité de réaliser nos propres peintures est relativement nouvelle pour l'équipe Victoire. Nous approchons petit à petit ce domaine vaste qui constitue un métier à part entière, en n'hésitant pas à expérimenter toujours et encore pour perfectionner notre savoir-faire.

L'équipe Victoire vous dit à bientôt, nous ne manquerons pas de vous partager nos dernières réalisations !


Entretien avec Rodolphe, l'homme derrière Helmut Equipement

Entretien avec Rodolphe, l'homme derrière Helmut Equipement

Rodolphe Pasciuto est un des principaux partenaires de Victoire. Nous avons choisi de travailler ensemble pour offrir aux clients Victoire et Distance plusieurs ensembles de bagagerie haut de gamme. Ces bagages sont bien-sûr, fabriqués en France, à Chambéry où Rodolphe a installé les ateliers Helmut Equipement.

Rencontre avec celui qui est plus qu’un partenaire.

Bonjour Rodolphe, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

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Je suis architecte de formation et passionné de couture depuis l’âge de 11 ans. En 2013, j’ai quitté l’univers de l’architecture pour des raisons éthiques et morales, en rapport avec la façon de construire sur le territoire aujourd’hui. 

Pratiquant du VTT depuis l’enfance, j’ai eu l’opportunité de passer vététiste professionnel, en enduro, petit à petit. Je réalisais des vidéos d’aventure VTT enduro pour Vaudé. En 2014, j’ai commencé à être sponsorisé, en 2015 j’étais payé pour rouler.

Après trois ans d’aventures à VTT, j’ai eu un petit garçon. A sa naissance, je me suis posé la question de savoir si je voulais continuer à voyager tous les mois comme avant. La réponse était claire : j’avais envie d'une situation plus pérenne, et qui puisse nous faire vivre correctement, dans une environnement professionnel sain, et qui me permette de rester à la maison pour le voir grandir.

Il fallait que je trouve une solution. 

Rodolphe
Mes premiers dessins de sacoches datent de 2015. Avec mon expérience de cyclotourisme et de bikepacking, je voyais ce que je pourrai faire. Et pour voyager à VTT et réaliser mes films, j’en avais besoin.
Rodolphe

Mais comment t’es venue l’idée de fabriquer des sacoches de vélo ?

Depuis 2010, on fait du voyage à vélo avec Carole, ma compagne, en purs cyclotouristes, avec sacoches latérales, popotte, etc. Déjà à cette époque avait mûri l’idée que, puisque je savais coudre depuis le collège, je pourrais nous faire nos propres sacoches.

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Comme Vaudé, mon sponsor principal, ne proposait pas de sacoches à l’époque, je m’en suis fabriqué. Je n’avais pas vraiment le choix puisque je ne pouvais pas être vu sur les vidéos Vaudé avec des sacoches d’une autre marque outdoor !

En 2016, j’ai montré mes toutes premières sacoches au Concours de Machines d’Ambert, sur le vélo de Jolie Rouge Cycles.

En 2017, j'ai lancé la première gamme Helmut et lancé l'entreprise comme auto-entrepreneur. En 2018, tous mes tournages vidéo ont été repoussés d’un an. J’avais donc au moins douze mois pour faire avancer mon projet.

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Il y a quand même un grand pas entre le moment où tu te dis "pourquoi pas faire des sacoches?" et celui où tu te lances dans une entreprise ambitieuse ? Comment les choses se sont-elles déroulées concrètement ?

J’avais un peu d’argent de côté pour acheter une machine à coudre et du tissu. Des copains m’ont hébergé au dernier étage de leur collocation, où j’ai pu me faire un atelier, et j’ai donc profité du temps qui s’offrait à moi pour m’y mettre à plein temps.

Avec Julien Fristch, le créateur des cycles Jolie Rouge, on avait comme projet de faire le concours de machines, lui au vélo, moi aux sacoches. Le jour où on a reçu l’invitation, on s’est dit que ça devenait sérieux ! Julien m’a mis la pression parce que son vélo était dément : je devais donc faire de superbes sacoches !

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J’ai été surpris par la facilité d’ouvrage, c’était un peu comme si je continuais l’architecture, en fait. J’ai toujours eu un côté manuel alors la couture c’était très simple. Dessiner un bagage en 2D et en 3D était facile, le décomposer pour faire un patron était facile aussi, et après je devais surtout travailler pour qu’il soit le plus esthétique et fonctionnel possible.

En 2016, il n’y avait personne sur ce marché, sauf Berthoud, alors Quand les gens ont vu arriver Helmut, ça a créé une curiosité.

Et puis, le destin s’est tourné vers moi d’un coup en me présentant tous les gens dont j’avais besoin pour me lancer. Je ne connaissais personne; moi je viens du VTT, et la route, je n’y connaissais absolument rien... je ne m’intéresse même pas au Tour de France !

Au Concours de Machines 2016, j’ai rencontré Julien Leyreloup, de Victoire, et Mathieu Lifschitz, déjà connu dans le milieu avec son blog Manivelle.cc, qui m’a dit : "je pars pour la Transcontinentale Race dans 15 jours, fais-moi une paire de sacoches”. Quand il est revenu de la TCR, emballé, il m’a commandé un kit complet : c’est paru tout de suite dans le magazine 200 et j’ai été un peu dépassé par l’afflux soudain de commandes.

C’est là que j’ai créé la société Helmut, avec l’aide de ma famille pour acheter les matières premières, qui sont évidemment le premier poste de dépense.

Justement, ton choix de tissu est assez particulier, presque radical, en relation avec l’éthique qui semble te guider.

C’est assez difficile, car on ne trouve pas tout en France. Mais il y a deux choses qui me semblent logiques : quand tu dois appeler un fournisseur pour commander des matériaux, si tu peux le trouver à 50 km ou à 500 km de chez toi et qu’il parle français, tu vas le faire. Je ne vais pas me casser la tête à apprendre l’Allemand juste pour acheter des tissus. Sachant qu’en France il y a plein d’entreprises qui fabriquent de la matière première, notamment les tissus que j’utilise, qui sont issus du milieu nautique et fabriqués dans le Nord de la France.

Toute la gamme standard et la gamme actuelle sont faites avec des tissus fabriqués à côté de Lille. Pour des raisons techniques, j’utilise aussi du X-pac, comme pour les bagages qui équipent le vélo Victoire du Chris King Open House.

Certains sont rassurés par le X-pac pour des raisons de robustesse et d’étanchéité, et ça me permet d’avoir un autre design de produits. Ce sont des tissus qui sont fabriqués aux Etats-Unis, alors ça ne me paraît pas toujours très logique. Mais il faut faire des compromis, parfois. La notion de la localisation du produit que tu achètes est très importante pour moi. Est-ce que ce serait logique et durable qu’un Américain achète mes sacoches ?

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Rodolphe
Pour faire mes patchs, par exemple, j’ai tapé sur Internet : “broderie Savoie” parce que je voulais aller les chercher à vélo, tout simplement. J’ai trouvé une jeune femme qui a un petit atelier de confection, je les fais chez elle, ça fait trois ans qu’on bosse ensemble, et même si je pourrais sans doute faire des économies, je reste avec elle et j’essaye d’avoir cette démarche pour à peu près tout, même si ça n’est pas toujours simple.
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J’essaye de rester en local au maximum, sauf pour les pièces injectées, les boucles, qu’on ne trouve pas ici. Les sangles sont fabriquées à côté de Saint-Chamond, le sergé aussi. Le caoutchouc tissé, qui s’appelle de l’hypalon, et qui est de la toile de zodiac, est fabriqué sur la frontière belge. Je vais au plus simple. Je n’ai même pas regardé les prix…

Helmut Equipement grandit très vite, quels sont tes objectifs à moyen et long terme ?

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J’ai l’impression que plus tu fais de bons produits, plus tu en vends, plus tu peux te développer. Quand je vois l’atelier aujourd’hui, je suis étonné de ce que j’ai : j’ai racheté deux machines à coudre, je commence à avoir un atelier assez dément ! Je me projette sur des machines industrielles que je n’aurais jamais imaginé acheter, on me propose même des partenariats industriels…

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Aujourd’hui, J'en suis à plus de mille bagages réalisés. C’est un développement qui me semble assez incroyable, mais je n’ai pas envie de trop grandir non plus, d’autant que je n’ai pas l’intention de lâcher la production pour être seulement un gestionnaire.
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Ce qui me rassure c’est que les produits plaisent et que les gens s’en parlent. Je ne fais jamais de communication à part des posts sur les réseaux sociaux et une publicité dans 200.

On peut quand même voir sur les réseaux sociaux plusieurs cycliste avec lesquels tu es lancé dans une relation de sponsoring, de partenariat très humains. Comment les choisis-tu ?

J’ai dû faire attention à ça. Comme j’étais pro en VTT, je sais ce que c’est que diffuser une marque et être sponsorisé. Quand j’ai développé Helmut, je voulais trouver des ambassadeurs. Certains me contactaient, j’allais sur leurs réseaux sociaux et si c’était intéressant pour Helmut, je me lançais.

Mais il faut faire la différence entre les vrais projets et les mecs qui t’appellent parce qu’ils veulent faire un voyage à vélo et obtenir des bagages gratuits.

Parmi les projets sérieux, qui sont presque des projets de vie, il y a Gaëlle, qui est venue me voir avant de partir pour un tour d’Europe à vélo. Helmut n’existait que depuis quatre mois. Elle m’a expliqué qu’elle partait faire un tour d’Europe en hiver, en passant par les Alpes, donc sous la neige, et en revenant par le Nord de l’Europe. Elle était architecte et on s’est très bien entendus. Je lui ai donc proposé un prix, qui correspondait, en gros, au coût de la matière première, et je lui ai fabriqué un ensemble de sacoches.

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Mathieu Lifschitz, c’était pareil. Il voulait acheter mes bagages, pas que je les lui donne, et qu’on soit dans un vrai échange.

La visibilité, c’est important si tu veux te pérenniser, te développer raisonnablement et te sortir un salaire régulier. Alors j’essaye de faire ça de façon sensée et de choisir les bons ambassadeurs avec la rencontre humaine au centre de tout ça, comme valeur essentielle.

Apropos de rencontre humaine, justement, peux-tu nous parler un peu plus de la collaboration entre Helmut et Victoire, puis Distance ?

Avec Julien Leyreloup, on s’est rencontrés pendant le Concours de Machines 2016. On s’est tout de suite bien entendus parce qu’on a un passé assez similaire, moi avec le VTT et l’architecture, lui avec le BMX et son métier d’ingénieur. Il a tout arrêté pour faire un premier vélo, j’ai tout arrêté pour faire les premières sacoches, nos parcours étaient assez proches. En plus, on s’est tout de suite très bien entendus.

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Comme mon objectif n’est pas de faire le tour des entreprises, je n’ai pas eu envie d’aller chercher quelqu’un d’autre. Avec Victoire on a tout de suite collaboré et on propose des bagages sur mesure aux clients.

Pour Distance c’est différent. On voulait proposer une gamme de bagages adaptés à la marque, avec une facilité d’ouvrage propre à la série, en partant de ce que je fabriquais déjà. On a pris du tissu X-pac noir, très fiable, et c’était parti. C’est un partenariat humain intéressant mais aussi un vrai échange professionnel parce que nos clients ont des valeurs similaires.

La fidélité est une notion importante pour moi et je suis fier de cette relation que nous avons tissée entre Victoire et Helmut.


Les poinçons des cadreurs Victoire

Les poinçons des cadreurs Victoire

Récemment, nous avons choisi d'inclure aux vélos Victoire un élément soulignant le côté artisanal de nos réalisations. Vous avez peut-être aperçu cet élément sur l'arpenteur de Julien récemment paru : nous vous présentons aujourd'hui les poinçons des cadreurs Victoire.

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Nous placions déjà sur les cadres Victoire, sous le boîtier de pédalier, une plaque frappée du numéro du vélo. Cette plaque confirme l'authenticité de la réalisation, chaque numéro étant unique. Depuis notre nouvelle identité graphique, un marquage situé sur le tube de selle des vélos Victoire indique également les personnes étant intervenues sur le projet pour mener à bien sa réalisation.

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Tous les vélos Victoire disposent de leur plaque d'identification située sous le boîtier de pédalier.

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Le marquage que nous plaçons sur le tube de selle depuis notre nouvelle identité graphique renseigne le concepteur, le cadreur, le monteur ainsi que la série de tubes utilisée pour la fabrication du cadre.
Il affirme le caractère unique du projet et souligne son côté artisanal.

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Ce dont nous parlons aujourd'hui est petite pièce de cuivre qui, tout comme la plaque d'identification que nous plaçons sous le boîtier de pédalier, confirme l'originalité du vélo. En effet, chaque cadreur a fait le choix d'un symbole qui lui est propre, qu'il frappera sur une pièce avant de la braser sur sa réalisation telle une signature.

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Il s'agit d'un élément discret qui ne mesure pas plus d'un centimètre et demi de diamètre. Cette petite pièce sera finalement passée sous le vernis final qui la pérennisera en même temps que la finition.

Les cadreurs passent de nombreuses journées à réaliser les projets sur lesquels ils interviennent. Ces projets, qu'ils suivent durant plusieurs semaines avant de les voir partir aux mains des clients avec plaisir, comporteront ainsi une signature faisant preuve du travail qu'ils ont réalisé.

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Le poinçon visible en photo est celui d'Olivier, notre chef d'atelier. Il représente un Daruma, figurine japonaise sacrée dont le premier oeil est dessiné lors de la formulation d’un voeu, le second l’étant une fois ce voeu réalisé. Olivier ayant dernièrement travaillé à l'élaboration de différents projets et prototypes, c'est un symbole que vous pourrez apercevoir sur certaines de nos futures publications.

Ce poinçon sera progressivement intégré aux réalisations Victoire et fera partie intégrante de notre nouvelle identité graphique. Il sera majoritairement placé sur le tube de selle des projets. Vous découvrirez donc petit à petit les emblèmes choisis par les membres de l'atelier au fil des projets !


Les porte-bagages légers Victoire

Les porte-bagages légers Victoire

Ces dernières années ont vu arriver un nouveau type de bagagerie aujourd'hui omniprésent dans le domaine du voyage à vélo : les sacoches bikepacking. Jusqu'à lors, la solution des porte-bagages et des traditionnelles sacoches s'imposait souvent par défaut, y compris pour les courts trajets nécessitant d'emmener peu de matériel. Les sacoches bikepacking ont rendu possible le chargement léger de vélos ne disposant pas de fixations, convenant alors à un large public désireux de ne prendre que le nécessaire tout en ne sacrifiant pas la mobilité de leurs montures. Les avis sur la question sont nombreux : nous vous partageons aujourd'hui notre vision des choses.

Le Victoire n°470 illustre bien l'idée d'un vélo chargé de manière traditionnelle : les sacoches, volumineuses et bien arrimées à des porte-bagages, permettent d'emporter beaucoup de matériel. Ce type de chargement (qui présente généralement autour de 100 litres de contenance) convient parfaitement à de longs trajets en autonomie totale. On regarde ici moins le poids de la monture que sa capacité à subvenir à des besoins.

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Le Victoire n°470 a été conçu pour réaliser le tour du monde. Il convient alors d'emmener avec soi une certaine quantité de matériel car les longs trajets exigent de se préparer à des climats et des terrains différents. Dans la liste des incontournables, on peux notamment citer : De quoi dormir (tente, hamac, sac de couchage, tapis de sol...), un réchaud, des vêtements, un important volume d'eau pour les zones arides ou non habitées.

Voici l'exemple inverse : notre Distance 60 édition Escapade (si vous ne connaissez pas notre seconde marque Distance, également produite à la main dans nos ateliers, nous vous donnons rendez-vous ici !) dispose d'un chargement de type bikepacking. Les sacoches ont une capacité de chargement moindre vis-à-vis d'une sacoche classique et sont directement arrimées au cadre, à la tige de selle, ou à la fourche grâce à un système de sangles ou de scratchs. Ce système permet donc d'emporter du matériel essentiel sans porte-bagages et sans fixations.

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Le Distance 60 Escapade vient avec des sacoches représentant un total de 15L de contenance. A cet exemple, on peux rajouter une sacoche se plaçant à l'intérieur du triangle avant, une sacoche arrimée au cintre...

Chaque système présente ses avantages et ses inconvénients. A l'atelier, nous pensons qu'il est possible de créer une jonction entre ces deux catégories. En effet, lorsque l'on se dirige vers du bikepacking tout en souhaitant emporter avec soi un peu de confort et d'autonomie pour plusieurs nuits, on peut être confronté à la principale faiblesse du bikepacking : ses fixations. Les sacoches viennent alors à bouger, à se desserrer, ou à appuyer sur les gaines car trop chargées. Il est alors également possible que la peinture du vélo soit endommagée par frottements répétés.

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Les sacoches de cadre du Victoire n°417 ou du Victoire n°413 sont directement fixées sur le triangle avant. Ainsi, la peinture du vélo est préservée et les sacoches ne bougent pas.

Chez Victoire, cela fait deux ans que nous cherchons à proposer des solutions permettant de contourner les principaux problèmes que peuvent poser l'utilisation de sacoches de bikepacking. Le Victoire réalisé pour le Concours de Machines 2019 dispose par exemple d'une sacoche de cadre fixée sur les tubes du triangle avant.
Les solutions que nous proposons ci-dessous sont l'aboutissement de ce travail de reflexion et de recherche.

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Vous les avez peut-être remarqués sur le Victoire n°491 : ses porte-bagages proposent un système simple, léger et solide. Conçus par Julien et réalisés par Olivier notre chef d'atelier, ils permettent l'arrimage de "dry-bags" (ces sacoches étanches en forme de tube dont la fermeture se fait par plis successifs) en utilisant des sangles de type Voile straps.

Le démontage et remontage du chargement est extrêmement rapide : il suffit de desserrer les sangles passant à l'intérieur des many-things cages. Il en va de même pour les porte-bagages en photo, avant comme arrière : seules trois vis à l'empreinte BTR suffisent à leur maintien. Il est donc très simple de les placer en départ de weekend et de les retirer à votre retour.

Autre point fort notable qu'offrent ces porte-bagages : le poids. En effet, les sacoches utilisées pour cette configuration sont légères, tout comme l'ossature en baguettes d'inox minimaliste qui permet de les fixer.

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Le porte-bagages arrière du Victoire n°491 permet de placer trois sacoches. Julien a même remplacé l'une d'elle par sa tente légère !

Bien que ne permettant pas d'y fixer des charges lourdes, ces porte-bagages permettent tout de même d'emporter votre tente, votre réchaud, votre duvet et tout ce qui est nécessaire pour passer plusieurs jours en autonomie sans sacrifier l'idée de confort.

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Celui placé sur la fourche permet la fixation de matériel léger et rapidement accessible, tel des vêtements, un duvet ou même une pompe.

Grâce à ce système, il est possible d'emporter avec soi plus de matériel que le permettraient des sacoches de bikepacking, tout en profitant de fixations solides qui ne bougeront pas lorsque vous passerez en danseuse ! L'ensemble reste relativement léger et permet de conserver une certaine mobilité. C'est donc le compromis idéal entre un équipement bikepacking et des sacoches latérales classiques.

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D'autres modèles de ce type sont en réflexion ou ont déjà été conçus par Olivier et Julien pour des projets précis.

La fabrication artisanale permet ici de penser des systèmes parfaitement adaptés à l'utilisation que souhaitent en faire leurs propriétaires.

Ces deux porte-bagages sont les premiers nés d'un concept que nous comptons bien utiliser de nouveau à l'occasion d'autres projets. Vous aurez l'occasion d'en voir paraître équipés sur des Victoire dédiés à l'aventure !


Les passages internes Victoire

Les passages internes Victoire

Suite à l'enthousiasme généré par la proposition d'un article basé sur nos passages internes, nous vous présentons cet article de blog qui vous révélera tout sur ceux-ci, de leur fabrication à leur l'entretien.

La grande majorité des vélos Victoire sont équipés de passages internes. Ceux-ci, en plus d'épurer la ligne du vélo, permettent de protéger les câbles et gaines. Ils sont également intéressants pour les voyageurs car ils permettent d'éviter aux sacoches de s'appuyer dessus et de détériorer la finition du vélo par frottements répétés.

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Les passages internes sont réalisés au cas par cas. Tout comme les tubes, leur longueur varie selon les projets et les géométries qui découlent des études posturales. De plus, selon l'équipement qui sera installé, leur nombre peut varier.

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Le conduit est donc coupé sur mesure, puis cintré pour épouser parfaitement l'interstice dans lequel il sera brasé par la suite.

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Les tubes sont percés partout où il sera nécessaire de faire entrer et sortir la câblerie. Ces perçages sont ensuite nettoyés et ébavurés.

Les conduits sont alors placés dans les tubes. Les cadreurs s'assurent que ceux-ci soient suffisamment éloignés les uns des autres et des parois des tubes, afin d'éviter qu'ils ne fassent du bruit lorsque le Victoire viendra à vibrer.

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Il arrive également que deux passages internes soient brasés entre eux et solidaires à l'intérieur du tube, encore pour éviter des éventuels bruits de vibration.

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Du flux est appliqué là où se feront les brasures. Il permet une bonne accroche de l'alliage d'apport, qui dans notre cas est le laiton (pour l'acier) ou l'argent (pour l'inox).

Se réalisent ensuite les brasages des conduits aux tubes afin de les fixer dans leur position définitive.

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A ce stade de la pose des passages internes, le conduit n'est pas encore biseauté. C'est ce biseautage, réalisé juste après le nettoyage des brasures, qui permet à la gaine de venir tomber dans le passage interne sans être pliée ou sans risquer d'être sectionnée par le conduit. Cela permet également, si la gaine est brutalisée ou arrachée, de ne pas endommager le conduit ou le cadre.

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Voici un passage interne juste avant le biseautage du conduit.

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Le biseau est réalisé à l'aide d'un tank. Les brasures sont enfin nettoyées et polies à la main par le cadreur. A la fin de cette étape, le passage interne est brasé et nettoyé, prêt à recevoir la câblerie.

Cette étape est à répéter deux fois pour chaque passage interne présent sur le vélo, à l'entrée et à la sortie du conduit.

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L'installation ainsi que le démontage de nos passages interne ne présente rien de complexe. Pas besoin d'aimant, pas besoin de fil : le conduit s'occupe de guider la gaine d'un côté à l'autre du cadre.

Le sujet des impuretés pouvant pénétrer dans les passages est une question qui nous a été posée plusieurs fois. Le système que nous utilisons est un emboîtement de trois tubes : les conduits se situent dans les tubes du vélo, et dans ces mêmes conduits se situent les gaines. Même si des impuretés pénètrent dans les conduits, cela n'affecte en rien le fonctionnement de la mécanique car rien ne peux s'introduire dans les gaines. Un simple nettoyage des conduits peut donc être effectué de temps à autres.

Il s'agit ici donc bien d'un plus en terme de longévité car le conduit placé à l'intérieur du tube offre une protection supplémentaire à la gaine.


Les fourches Unicrown Victoire

Les fourches Unicrown Victoire

Nous sommes attachés à l'idée d'avoir le maximum de marge de manoeuvre possible lorsque nous réalisons un vélo chez Victoire. C'est cela qui nous permet de pouvoir répondre aux attentes les plus spécifiques et de fabriquer des vélos qui correspondent parfaitement à leurs propriétaires.

C'est la raison pour laquelle nous fabriquons, ici, à Beaumont, nos propres fourches Unicrown. En effet, avoir la possibilité de créer des fourches spécialement adaptées aux projets sur lesquels nous travaillons permet d'ouvrir le champ des possibles. Celles proposées par les fournisseurs ne savent pas toujours répondre aux besoins que nous avons car ceux-ci peuvent parfois sortir de l'ordinaire.

Nous tenions à vous parler plus amplement dans cet article des fourches Unicrown Victoire et de leur intéressant processus de fabrication.

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Commençons par définir ce qu'est une fourche Unicrown. Quand on parle d'Unicrown, il s'agit en fait de deux fourreaux qui, à l'inverse d'une fourche à raccord, sont cintrés et viennent se positionner directement sur le pivot. Ce type de construction à l'avantage d'être très solide et présente donc un réel intérêt quand on désire, entre autres, transporter de la bagagerie dessus.

Créer ces fourches nous permet d'avoir pleinement la main sur la géométrie de nos vélos mais également sur ce que nous voulons intégrer à leur fabrication : nombre d'oeillets, freinage, fixation de lampe...

La fabrication se fait en plusieurs étapes. C'est un procédé qui demande minutie et concentration, car un tout petit décalage en début de processus prendra beaucoup d'ampleur et posera problème sur la fin de la réalisation. De ce fait, des opérations de contrôle et de vérification sont appliquées tout au long du processus.

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Tout d'abord, les fourreaux sont travaillés de manière à pouvoir s'appliquer sur le pivot de fourche. De nombreux calculs et vérifications sont effectués afin de pouvoir apposer ceux-ci sur le pivot avec la bonne angulation.

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Après plusieurs manipulations permettant de placer les fourreaux de niveau, ils sont fraisés pour pouvoir s'appliquer sur le pivot.

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Ensuite, c'est au bas des fourreaux d'être travaillés afin d'épouser les pattes de la fourche. Ce sont ces réglages effectués avant le fraisage qui vont créer l'angle de chasse et la longueur de la fourche. A chaque fois qu'un fraisage est effectué, un nettoyage de la coupe est fait avec une ponceuse à bande.

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Une fois que la fourche correspond aux côtes souhaitées, elle est ensuite pointée : C'est l'étape durant laquelle toutes les pièces constituant la fourche sont assemblées. Des points de laiton sont apposés pour fixer chaque partie l'une avec l'autre. Ici, une série de contrôles est réalisée afin d'être sûrs que la suite du processus peut être entamé sans erreurs.

On vérifie alors que la fourche reçoit la roue avant comme souhaité et que tout correspond à ce que l'on attend de celle-ci. La fourche est ensuite définitivement soudée.

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Une fois que la fourche est faite d'une pièce, celle-ci est travaillée de manière à présenter tout ce qui est nécéssaire selon le projet auquel elle est destinée. Trous de passages pour les câbles d'une dynamo, système de fixation pour le système de freinage, oeillets pour garde-boues, porte bagages ou sacoches latérales, voilà autant de détails qui sont réalisés à ce stade de la production.

Ici, le stade de fabrication laisse place au travail de finition.

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Le processus de fabrication ne se termine pas là : La fourche est assemblée et préparée mais il lui reste du chemin à parcourir dans l'atelier avant d'être prête à rouler. Il convient maintenant de s'appliquer à la finition de celle-ci afin d'aboutir à une réalisation finie et prête à l'utilisation.

On s'applique donc à nettoyer celle-ci et à la frotter avec du mirlon, un matériau abrasif rendant la surface uniforme. Ses cordons sont ensuite soigneusement polis, puis un produit est est passé sur la fourche pour protéger le matériau.

Vient alors l'étape de peinture de la fourche. Victoire réalise toutes les peintures des vélos incluant notre nouvelle identité graphique en interne, à l'atelier. Nos fourches Unicrown n'échappent pas à cette règle : une fois que la peinture du projet est validée, la fourche est apprêtée, poncée puis mise en peinture et finalement vernie. Réaliser la peinture de nos fourches et de nos potences en accord avec le reste du vélo permet d'aboutir à une esthétique cohérente et à un travail de finition total.

Voici quelques exemples de nos réalisations venant avec des fourches Unicrown :

Le Victoire N°424 : Le vélo quotidien tout confort de José

Le Victoire N°418 : Le polyvalent Breton de Romuald

Le Victoire N°394 : L'urbain rêvant d'aventure de Georges

Le Victoire N°245 : Le deuxième Victoire du Concours de Machines

Nous espérons que cet article aura su vous intéresser ! De la même manière que nous l'avons fait ici, nous vous présenterons par la suite le processus que nous employons pour la réalisation de nos potences sur-mesure et les avantages que comportent la fabrication d'une potence dédiée à un vélo spécifique. A très bientôt !


Les inserts pour porte-bidons

Les inserts pour porte-bidons

Nous fabriquons depuis 2016 nos propres inserts pour porte-bidon afin de répondre à des problématiques de durabilité. En effet, étant en inox, disposant d'une surface d'appui importante et n'étant pas peints, ceux-ci permettent lors du serrage du porte bidon de préserver la peinture du cadre et d'offrir un maintien supérieur. Ces inserts sont utilisés en nombre sur l'ensemble de nos cadres pour les porte-bidons, mais aussi pour les fixations de lampe ou de sacoches.

Conformément à notre idéologie, ces inserts sont fabriqués localement, à une trentaine de kilomètre de notre atelier par le sous traitant historique de nos moyeux.

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Olivier : cadreur chez Victoire

Olivier : cadreur chez Victoire

A travers cette rubrique, nous vous proposons de découvrir les acteurs de Victoire. 

Pour commencer, voici Olivier, toulousain d'origine, arrivé à l'atelier durant un glacial mois de janvier 2017. Olivier a depuis bien trouvé ses marques et il est actuellement en charge d'une partie de la production des projets Victoire. Jeune père comblé, passionné de randonnée (il a traversé la nouvelle Zélande à pieds) et amateur de pneus et guidons (très) larges, Olivier sera ravi de vous faire découvrir notre savoir-faire et d'échanger avec vous autour d'un café si vous venez visiter notre atelier.

Vous pouvez suivre Olivier sur instagram : @_molybdene_

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Ton premier vélo ?
Un rockrider 320 jaune MTB rigide. Mais avant ça, il me semble avoir « piloté » un « bi-crotte » jante plastique à baton, un beau vélo d’hypermarché.

Ton vélo actuel ?
Le premier vélo que j’ai fabriqué avec l’aide de Matthieu Chollet (Pechtregon) et terminé en beauté ici chez nous (Victoire). Une randonneuse en 650 équipée à l’ancienne.

Ta première chute (ou la plus marquante) à vélo ?
Une sortie à VTT dans la Clape au-dessus de Gruissan. Je me revois les deux genoux en sang tenant le vélo d’une main à flanc de falaise. La deuxième chute me fit arrêter d’essayer à tout prix de suivre plus doué que moi.

Combien de temps as-tu mis pour finir ton premier vélo ?
Le premier, deux ans je pense. Oui, c’est long, mais je suis un bonhomme qui aime prendre le temps nécessaire.

Combien de temps as-tu mis pour finir le dernier cadre sur lequel tu as travaillé ?
35 heures, peut-être un peu moins. Ben oui, c’est 17485 heures de moins que le premier…

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Ton outil préféré ?
Pffff… c’est difficile ça ! J’aime manier le chalumeau. Oui, je sais : banal pour notre métier. 

Quelle série de tubes préfères-tu travailler ?
J’apprécie la simplicité du Zona et sa robustesse. 

Ta référence en construction artisanale de vélos ?
Difficile à dire, j’aime de nombreuses créations toutes aussi différentes les unes que les autres et de nombreux artisans qui ont une vision parfois aux antipodes. J’aime admirer le travail de Nestor Czernysz. Il essaye, parle de ses échecs et tente toujours de nouvelles expérimentations.

Les trois cadreurs que tu préfères suivre sur instagram ?
Chris Blandford - @theblandbicycle
Sander - @heimbicycles
Enrico Maria Bellé - @bellecycles

Depuis combien de temps travailles tu chez Victoire ?
Un peu plus de deux ans maintenant. Route ou chemin ? Chemin avec des arbres autour, les montagnes au loin et les vaches pas loin.

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Laiton ou argent ? 
Les deux, j’ai un faible pour la couleur du laiton… bien que… l’argent est plus simple à polir tout de même.

1’’1/8 ou 44mm ?
1’’ 1/8 

BSA ou T47 ?
BSA

Attache rapide ou axe traversant ?
Axe traversant.

Droit ou cintré ? 
Droit avec un cintrage au bout. 

Mono, double ou triple plateau ? 
Mono c’est plus simple. 

Passages internes ou externe ? 
Externe avec de jolis cables apparents. Oui, môsieur !

Pédales plates ou auto ? 
Plates d’un côté et autos de l’autre. Il faut juste attendre qu’une marque en sorte de jolies.

Ta taille (et largeur) de roue de prédilection ? 
Je veux du 27,5‘’ en 3’’ (ou plus) s’il vous plait.

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La forme du guidon de ton futur vélo ? 
J’y réfléchis encore mais il sera bizarre… 

La dernière chose que tu as apprise ?

La prochaine chose que tu as envie d’apprendre ? 
Je veux tout apprendre… Ok, j’aimerais bien apprendre à survivre

Le projet que tu n’as pas encore réalisé, mais que tu rêves de faire ? 
Un Clunker avec des … Non, je n’en dirai pas plus, c’est top secret. 

Les trois chansons que tu préfères passer à l’atelier ? 
Côte Concorde - Feu Chatterton Buddy Guy - Hard Time Killing Floor A light in the Addict - Action Bronson et aussi Juliette Armanet - L’amour en solitaire

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Ta dernière sortie ?
Une longue sortie qui débuta de nuit et finit de nuit. Une belle sortie autour du massif du Sancy.

Ta prochaine sortie ?
Une autre longue sortie mais avec un campement, un feu de bois et une rivière au milieu.

Le mot de la fin ?
Kanpai !


La série Columbus Cento 

La série Columbus Cento 

La série Columbus Cento a été lancée en 2019 en série limitée, célébrant les 100 ans de la marque milanaise. Les tubes Cento concentrent tout le savoir-faire de Columbus et permettent la réalisation du vélo de route cyclosportif ultime. Chaque tube a été conçu pour améliorer le rendement du cadre sans nuire au confort légendaire de l’acier.L’intégralité de cette série a été produite et vendue et les vélos assemblés en Cento deviendront donc des objets de collection. Nous avons décidé chez Victoire de commander 10 séries de tubes, de façon à créer 10 Victoire Cento uniques, tous gravés à la mains de 1 à 10 en plus du numéro de série Victoire.Contrairement aux autres séries de tubes Columbus qui permettent de réaliser plusieurs types de vélos, la série Cento est entièrement dédiée au cyclosport. N’imaginez donc pas un Cento de voyage ou de Gravel, le résultat ne serait pas adapté.

Ici, chaque tube a été optimisé soit pour favoriser le transfert de puissance à la roue arrière, soit pour améliorer le confort et donc le lien à la route:

Le tube diagonal présente la plus grosse section jamais vue sur un tube diagonal Columbus (44mm), tout en pesant le poids d’un tube diagonal Zona en 31.7mm de diamètre grâce à son épaisseur fine de 0.4mm. Cela permet d’augmenter fortement la rigidité du cadre pour un poids identique à un cadre acier classique.

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  • Le tube de selle a un profil conique avec un diamètre de 28.6mm au sommet pour augmenter le confort et de 31.7mm en bas pour verrouiller la boîte de pédalier. La zone du puits de selle est également renforcée par une pièce à braser qui reprend le profil du logo Columbus avec élégance.
  • Le tube supérieur a un profil similaire au tube de selle. en effet, le diamètre est plus important au niveau de la douille pour optimiser la précision de pilotage. La zone vers la tige de selle quant à elle mesure 28.6mm pour permettre une flexion de celle-ci et donc une meilleure absorption des chocs.
  • Le boîtier de pédalier est certainement la pièce la plus représentative de la série Cento. Entièrement usinée, elle est compatible avec des roulements au standard BSA tout en présentant un diamètre au centre de 50mm, là aussi pour limiter les déformations dans cette zone et augmenter le transfert de puissance. 
  • Idem pour les bases : avec un profil oval de 36mm de haut au niveau du boîtier, ce sont les versions modernes de la célèbre série Max. 
  • Les haubans voient le retour du profil bi-conique chez Columbus. De faible diamètre au niveau des pattes et du puits de selle, le diamètre passe à 17mm au niveau du passage de roues pour favoriser la rigidité latérale. Ce sont également les haubans les plus fins jamais créés, seulement 0.5mm sur toute la section.

Autre fait notable pour la série Cento, Il existe trois tailles de kits de tubes différentes. Un tube pour la fabrication d’un vélo est construit généralement de la manière suivante : l’épaisseur est plus faible au centre pour le gain de poids (0.4mm ici) et est plus importante aux extrémités dans un but de renforcement ainsi que de bon usinage et soudage du cadre. Ces zones mesurent de 80mm à 120mm pour ajuster la longueur en fonction de la taille du cycliste. Ici les zones sont les plus courtes possibles (40mm), c’est la zone de faible épaisseur qui varie de manière à avoir pour chaque cadre le tube le plus léger possible.

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Chaque Victoire Cento, forcément réalisé sur mesure, sera associé à une fourche Columbus Futura (disc ou caliper), sera disponible seulement en montage complet et assemblé avec les meilleurs composants du marché.Si vous désirez le vélo de route ultime et ultra performant tout en restant confortable grâce aux propriétés mécaniques de l’acier, tout cela avec un supplément d’exclusivité, alors la série Cento est faite pour vous. Il n’y aura que 10 Victoire Cento et trois exemplaires sont déjà réservés ou produits avant même l’annonce officielle, de ce fait dépêchez vous si vous êtes intéressés.

Rendez-vous le 16 janvier pour la présentation du Victoire Cento 1/10 !

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Les boitiers de pédalier

Les boitiers de pédalier

Le marché du cycle regorge de standards toujours plus nombreux et il est très facile pour les pratiquants de s'y perdre. C'est notamment vrai pour les boitiers de pédalier. Chez Victoire, nous avons sélectionné deux standards pour nos vélos sur-mesure, répondant aux attentes de fiabilité, de qualité de fonctionnement et de performance de nos clients : le BSA/BSC et le T47. Nous allons vous expliquer ici ce qui se cache derrière ces noms de code et quelles sont les particularités de chacun.

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LE STANDARD BSA/BSC

Que nous parlions de BSA ou de BSC, le standard est le même. C'est le plus ancien standard utilisé (différents pas de vis existaient alors : italien, français, anglais...) et c'est également celui que nous utilisons le plus. Sa fiabilité et son fonctionnement sont largement éprouvés et c'est un standard compatible avec un grand nombre de boitiers de pédalier : axe carré, Isis, roulements externes...

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Le standard BSA/BSC

LE STANDARD T47

Le T47 fut lancé il y a un peu plus d'un an par le constructeur américain Argonaut ainsi que par Chris King. Pour faire simple, le T47 est un boitier PF30 fileté. Pour rappel, le PF30 (Pressfit 30) est un standard qui a pour principe d'intégrer les roulements dans le cadre via des coupelles en aluminium. Le diamètre d'un PF30 est de 46mm. De par son filetage et le diamètre de sa boîte plus large, le T47 est donc une solution plus adaptée pour un pratiquant à la recherche de rigidité ou aux plus grands d'entre nous.

On obtient ainsi la rigidité de ce dernier, accompagné de la fiabilité du BSA/BSC. Seule ombre au tableau, c'est le moins léger des trois standards.

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Le standard T47

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Les réglettes inox

Les réglettes inox

Un vélo Victoire est une accumulation de détails techniques permettant à nos créations artisanales de se démarquer. Nous vous proposons de nous attarder un peu plus longuement sur ces solutions pensées pour faciliter la vie du cycliste et améliorer la longévité de nos cadres.

Les réglettes inox

Les réglettes en Inox font parties des options que nous proposons sur nos cadres sur-mesure. Elles ont pour rôle de protéger la peinture des frottements provoqués par les gaines de dérailleur et les durites de frein. Cela rend ainsi nos vélos plus durables. 

La réalisation

Le placement de chaque réglette est adapté sur chaque vélo en fonction du cahier des charges. Les réglettes en inox sont alors brasées à l'argent 56% directement sur la douille. La finition est ensuite réalisée à la main.

La soudure des réglettes demande une très grande attention afin d'éviter une chauffe trop importante lors de la brasure et ainsi éviter une déformation.

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Voici le résultat final

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